C’est un projet fou qui a motivé Geoffrey Métais à écrire ce récit de voyage autobiographique de 400 pages : celui de partir faire un tour du monde sans avion pendant deux ans.

 Alors ingénieur optique à Paris, Geoffrey avait tout pour être heureux : un métier que tout le monde lui enviait, une petite amie, un foyer douillet. Mais justement : il avait tout, et sa vie lui semblait bien linéaire et sans surprise. Loin d’être un aventurier expérimenté, il se lança tout de même dans un projet qui lui vaudra d’être qualifié de fou par tout son entourage : celui de voyager deux ans sans jamais dormir dans un hôtel, sans prendre un avion, et en voyageant avec les moyens du bord : vélo, auto-stop, trains, bateaux…

Ne m'attendez pas pour dîner - Geoffrey Métais

De son voyage de deux ans, il met dix ans à en extraire le meilleur pour écrire un livre, retraçant avec un savant amour de la langue française ses aventures. Ses anecdotes sont autant de fenêtres ouvertes sur des contrées lointaines, révélatrices des cultures spécifiques aux 37 pays qu’il a traversé entre Europe, Asie et Amérique Latine.

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Son aventure, est avant tout un chemin : en vélo de Paris à Istanbul, puis sur la route jusqu’à l’extrême est de l’Asie et enfin du sud au centre de l’Amérique. De son aventure, c’est surtout des rencontres que l’on retiendra : parfois touchantes, comme celle avec cette femme guatémaltèque à laquelle il l’apprend l’existence d’autres continents, parfois drôles, comme cette mamie chinoise dealeuse d’herbe dont il n’arrive pas à se débarrasser, d’autres fois inquiétantes, telles que cette fois ou un tigre de Sibérie rôde autour de sa tente plantée dans une rizière du Laos.

Récit de voyage tour du monde sans avion

Au cours de son voyage, il devra en effet à bien des reprises toquer aux portes d’un village pour demander le gîte, ou simplement un endroit ou planter sa tente. S’il lui sera parfois impossible de trouver refuge et qu’il devra alors dormir dans des endroits sauvages, tels que sur les berges de l’immense et pénétrant lac Baïkal en Sibérie, qui, après un accident malheureux, a bien failli être son dernier campement, il trouvera parfois un abri chez de véritables phénomènes tel que ce couple au Cambodge :

« La famille qui nous accueille se compose de Pa’ et Ma’, et de leurs six enfants. Peu importe s’ils ne prononcent pas un mot d’anglais, leur amabilité suffit. Les discussions se limitent à une pantomime agrémentée de sourires. Pa’ est très respecté dans la région. Voilà son histoire : à 16 ans, il se trouve enrôlé dans l’armée du général Lon Nol. Il est vite capturé par le Viêt-Cong. Transpercé de coups de baïonnette sur tout le corps – je constate les cicatrices – il est enterré vivant. Quand il se réveille, il est à l’air libre, et a survécu à ses blessures. Par quel miracle ? Il n’en sait rien, mais il comprend qu’il est sous protection d’un puissant esprit. S’ensuivent quinze années en tant que soldat Khmer rouge, jusqu’en 1995. Un jour, un singe dans la jungle lui offre un caillou porte-bonheur, qu’il garde depuis précieusement sur lui.
Par la suite, il marche sur une mine mais seuls ses habits sont désintégrés par la déflagration, il n’a pas une égratignure. Il se marie en 1989 avec Ma’, de quatorze ans sa cadette. À l’époque, la polygamie est tolérée et Pa’ prend une seconde épouse dans une autre région (on raconte même qu’il en aurait une troisième). Lorsque Ma’ l’apprend, elle entre dans une colère noire. Elle lui porte un coup de couteau dans le biceps, sans conséquence. Elle lui poignarde le bras à quatre reprises, mais aucune goutte de sang ne perle. Dubitative, elle s’entaille l’avant-bras pour vérifier l’aiguisage de la lame. Elle est transportée d’urgence chez le médecin dans un bain de sang. Pa’ est donc une sorte de survivant invincible. Les locaux affirment que le village voisin abrite une légende du même acabit, qui peut soulever une voiture uniquement à la force de ses bras. 
»

En lisant ce livre que l’auteur destinait à sa famille, il est inévitable de se sentir incarner Geoffrey et de voyager avec lui. Quelque part, Geoffrey a réalisé ce que beaucoup fantasment : s’échapper de son quotidien et partir à la rencontre du monde.

Le livre est disponible en version e-book ou broché, et quelques petits cadeaux sont offerts : l’album photo du tour du monde de Geoffrey, la check-list secrète du voyageur et une playlist de voyage. Attention : il s’agit d’une exclusivité web : le livre n’est pas disponible en librairie ou bibliothèque, seulement sur internet, sur le site de vente officiel ci-dessous.

Mise à jour 30 mai 2020 : Je viens de voir que le prix du livre avait baissé sur la page de vente dédiée, et pas sur Amazon : il s’agit d’un prix exceptionnel de lancement, profitez en rapidement ! Amazon étant donc plus cher, voici la page de vente pour profiter de l’astuce :

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7 Commentaire à “Lecture de Voyage : Ne m’attendez pas pour dîner de Geoffrey Métais”

  1. Hello ! Ce bouquin semble assez dur début prime abord. Je suis bien plus attirée par les romans policiers mais cet article m’a permis découvrir un autre genre littéraire que je ne soupçonnais pas. Merci ! 🙂

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  2. Bonjour,
    Encore une lecture intéressante en perspective! Mais, dans ces cas-là, je me demande toujours : a-t-il repris une vie “normale” par la suite ? Ca me paraît tellement incroyable de pouvoir revenir dans une vie “rangée” après de telles expériences de vie…
    Merci pour le partage en tout cas!

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  3. Tu me fais découvrir un autre aventurier… je suis en plein tour du monde à vélo et sans avion! Personne ne m’a inspiré cette aventure et depuis que j’ai commencé je ne cesse d’entendre parler de toutes celles et ceux qui ont entrepris un tel voyage dans le même état d’esprit! Merci pour ce partage!

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